La naissance d’une vocation qui fait écho à ses racines, au travail de la terre.
Homme heureux en toute simplicité, qui s’abreuve et sait flairer les crus d’excellence… Enfant de l’Isère, Gaëtan grandit auprès d’un père agriculteur et d’une mère institutrice qui lui instillent un amour profond du terroir porté sur le fil d’une discipline appliquée. Le jeune Gaëtan choisit le chemin des cuisines et commence son apprentissage sur les bancs de l’école hôtelière Lesdiguières de Grenoble. Les années passant, il expérimente et s’épanouit derrière les fourneaux et ce, jusqu’à sa rencontre avec un chef Alsacien qui lui ouvre les yeux sur le monde du vin. Une révélation… La naissance d’une vocation qui fait écho à ses racines, au travail de la terre. Dès lors, il se spécialise dans la sommellerie et affine son palais aux Fresques de l’Hôtel Royal Evian (2006) puis à La Villa des Lys du Majestic Barrière à Cannes (2007). Une ascension fulgurante, pour celui qui devient en 2008, chef sommelier à La Villa Florentine à Lyon où il restera dix années aux côtés de Davy Tissot. Au fil des ans, Gaëtan se frotte de près aux concours professionnels et décroche les titres non pas par esprit de compétition mais comme le témoignage d’un art maîtrisé dans son absolue perfection. La suite, il la voue à la transmission de jeunes talents en tant que professeur au Lycée hôtelier Lesdiguières mais aussi en rejoignant en 2019 les rangs du restaurant d’application Saison...
Plus d’une corde à son arc pour celui qui sait lire à travers les vignes !
Berrichon et « fier de l’être », Fabrice Sommier tombe dans les flacons du nectar des dieux dès le plus jeune âge. Haut comme trois pommes, son grand-père Jean l’initie déjà aux voluptés tanisées. Souvenirs gourmands, prémices d’une vocation… Cet amoureux du vin met les pieds dans l’univers de la sommellerie dès la fin des années 80.
Dès lors, il affine son art dans de prestigieuses maisons tenues par des hommes tout aussi grands à l’instar de Jean Bardet, Bernard Robin, Philippe Groult, Bernard Loiseau, sans oublier l’éminent Georges Blanc. Outre son talent naturel pour la sommellerie, Fabrice est un homme de défis, une véritable bête de concours aguerrie dont le parcours force le respect.
Les distinctions coulent à flot et il n'hésite pas à se frotter aux réalités de l'activité viti-vinicole en devenant gérant pendant un temps du domaine d’Azenay (17 hectares dans le Mâconnais). Après deux décennies, de bons et loyaux services, passées à Vonnas, le célèbre sommelier aux lunettes rouge...
On pourrait définir Franck Putelat comme un chef auréolé de succès, libre et sérieux. C’est aussi un grand enfant qui, jamais, ne cesse de s’amuser, dans sa cuisine comme dans sa vie. Qu’il travaille à la délectation de ses clients ou s’attache à son propre plaisir avec ses copains à moto, c’est un homme qui réussit, un homme d’hédonisme, un homme qui donne l’envie d’avoir envie. ...
Les journalistes sont souvent des hommes de mots, de stylos, de micros. A écouter les proches de Vincent Ferniot, il est non seulement cela, mais aussi un homme de rencontres, de produits et de piano, car d’aucun reconnaisse qu’il est un talentueux cuisinier. Il est également artiste, et nul doute qu’il est capable de composer une assiette comme on compose une tablature, de dessiner des rencontres comme on le fait avec les contours d’un paysage de région. Si de coutume c’est Vincent Ferniot qui va à la rencontre de la France, aujourd’hui c’est Gourmets de France qui vient à sa rencontre. ...
Quatre générations de cuisiniers, un parrain qui s’appelle Pierre Orsi… Christophe Marguin est tombé dans la marmite de la haute gastronomie depuis sa plus tendre enfance. Une évidence pour certains mais surtout un voyage qu’il débute en faisant ses premiers pas dans les cuisines de ses aïeux. Chez les Marguin, les vacances ne se font pas à la plage ou à la montagne comme pour tant d’autres mais s’apparentent plus à une tournée des restaurants des amis proches de la famille. Des souvenirs sur fond de volutes savoureuses, de tintements joyeux en cuisine et de franche convivialité à la table, pour celui qui a toujours baigné dans le milieu de la restauration. La cuisine… qu’y avait-il d’autre ?...
Sur certains berceaux se penchent des bonnes fées, pour Julien ce fut notamment son oncle Yves. Mais à ce joli patronyme s’ajoutent, au cours de son parcours, ceux de Portos, de Fréchon, de Robuchon… où il a fait ses armes gastronomiques avant, sous les conseils de son oncle, de s’essayer à la bistronomie chez Inaki Aïzpitarte au Dauphin. Ce qui lui permet, après huit ans chez son oncle, de prendre le relais et d’ouvrir à Bordeaux l’Avant Comptoir du Palais, quatrième établissement de la lignée après les trois parisiens.
Un concept de bar à tapas inauguré au carrefour de l’Odéon, qui a tellement bien fonctionné qu’il fait des émules dans la capitale girondine sous la houlette du neveu prodige et risque que d’en faire d’autres prochainement dans le Sud-Ouest. Avant d’être le chef de ce nouveau genre d’établissement, Julien Camdeborde a fait une carrière riche, au sein de toutes petites brigades de restaurants gastro ou de grandes équipes rigoureuses chez les étoilés, où il a appris à la fois la technique, la précision, mais aussi la rapidité, l’organisation, les longs services… Avec même une expérience de presque un an à S...
Le grand philosophe Michel Serres a écrit en signant la préface de mon livre sur les cristallines : « le Roi Michel Trama ». Quel honneur et quelle malice ! Mais de la royauté je n’ai toujours aimé que les bouffons. Un bouffon, c’est avant tout un homme de coeur, un amuseur, un lanceur d’alerte, le seul à pouvoir dire les choses au roi... Celui qui ose ! Oser ? C’est ce que je m’efforce de faire depuis toujours en cuisine, et de cette liberté, j’en ai tiré une force.
Commençons par le début : je suis né à l’âge de 13 ans, le jour où pour la première fois de ma vie j’ai mangé un poulet. Plus tard, j’ai débarrassé des assiettes dans une pizzeria, par nécessité. Ma première expérience du métier ! Je suis autodidacte : j’ai testé, tâtonné, appris jour après jour. Le travail, la rigueur et l’enthousiasme m’ont permis de progresser. Et les rencontres aussi... Avec de grands chefs, de grands hommes, des hommes de savoir et de coeur. Alors j’ai osé créer. Créer, à mon sens, c’est transgresser les règles du répertoire culinaire avant même d’en connaître l’existence. C’est savoir cultiver sa différence pour atteindre une cu...
CHEF ÉTOILE - LA GRAND' VIGNE
Je suis installé aux Sources de Caudalie depuis 8 ans et je porte un attachement profond à cette maison, au lieu, aux hommes et femmes qui l’animent avec moi. J’aime la nature qui m’entoure, la voûte étoilée, les regards satisfaits de notre clientèle et les sourires de mon équipe. Si l’exigence reste la modalité qui conjugue notre quotidien, la bienveillance en demeure l’auxiliaire.
C’est sur ce même mode que je souhaite conduire les Tests Gourmets de France : s’il doit y avoir de la critique, qu’elle soit constructive, que le produit et l’homme qui se trouve derrière soient respectés et que le produit soit, in fine, sublimé par l’intervention des chefs qui m’entourent. Connaissant ces 8 génies, je n’ai aucun doute sur ce moment de magie qui va se dérouler dans les cuisines de l’école BEST-Ferrandi. J’espère que cette journée fera scintiller quelques étoiles dans les yeux des étudiants qui nous entourent, en cuisine et en salle. Je tiens d’ailleurs à mettre en avant le métier de salle, ce que l’on ne fait pas suffisamment. Si nous, en cuisine, sommes le lien entre un produit et un épicurien, eux sont nos ambassadeurs : ils portent haut notre messa...
Il y a le bord de l’assiette, et le bord de l’eau… il y a l’écume des vagues et l’émulsion d’un lait de coco… Il y a le grain de poivre et le grain de sable… Il y a la force du piment et la force du tube… Il y a la wax et le miel… Tout le sel d’ici me scelle ici. Il y a du bon et il y a du beau… Il y a surtout l’horizon et la perspective (d'avenir).
Je dois reconnaître que j’ai rarement été sûr de moi. Mais je suis sûr de mon ici et de mon maintenant, grâce à tous ceux qui ont su me pousser, me faire exceller et me dépasser. J’ai toujours soif d’apprendre et d’échanger, c’est pourquoi je suis très heureux de présider ces Tests-Produit Gourmets de France, de rencontrer mes pairs, de retrouver d’anciens mentors ou compagnons de brigade et surtout, de pouvoir éveiller la même passion que celle qui m’anime chez les jeunes du lycée hôtelier.
Au quotidien, mon travail m’amène à découvrir des producteurs doués, intelligents, je serais ravi d’en rencontrer de nouveaux aujourd’hui, et qui sait, proposer des interprétations de ce qu’ils nous feront déguster à la carte de l’Ilura. Je dois reconnaître que pour un discret, je suis flatté que l&r...